St Albin

Il y avait auparavant un prieuré à St Albin, nous en trouvons trace dès les années 1300.

A la Révolution, le monastère fut vendu comme bien national et les pierres des bâtiments furent récupérées par les habitants du lieu. Il ne restait donc que la chapelle qui était encore intacte en 1870. Puis en 1923, ce qui restait fut acheté par un antiquaire. Les pierres furent numérotées et partirent pour une destination inconnue.

Jusqu’au début du XXème siècle, il n’y avait pas de docteur à Bussières. Les gens venaient pourtant de très loin pour se faire soigner (à l’époque on disait se faire « médeciner ») par deux personnes habitant à St Albin et appelées les médecinières. Les médecinières donnaient des conseils pour guérir, et prescrivaient des traitements par les plantes ou autres ingrédients que l’on croyait efficaces.

 

Le château de la Côte

On trouve trace de château vers 1560. Il n’a jamais été qu’une maison bourgeoise sans aucune juridiction féodale.

Au début des années 1900, les terres furent agrandies et le château fut reconstruit à neuf dans le style renaissance, exactement comme nous pouvons le voir actuellement.

Depuis une trentaine d’années, le propriétaire entretient au mieux la bâtisse, mais elle n’est pas habitée.

 

Les croix

– La Croix Sollier : elle se situe à 500 mètres du château de Chenevoux.
Elle est en fer forgé et possède une double inscription, l’une en lettres gothiques, et l’autre en caractères romains.

– La Croix Mission : elle se trouve à l’angle de la Rue Aristide Briand et de la Rue de la Résistance depuis 1979. Elle avait été érigée sur la Place du Peuple en 1909.

– La Croix Rampeau : elle se situe en face des châteaux d’eau et provient du cimetière.
Elle était auparavant en bois, et fut remplacée par une croix en fonte.

– La Croix Godin : elle provient également du cimetière et se situait à l’intersection des chemins de Fenêtres et de Chindo jusqu’aux années 1930. Elle se trouve actuellement à l’angle du chemin du Bourg et de la D.27.

– La Croix du Bourg : elle se trouve sur la Place Louis Desvernay. Elle fut enterrée en 1794 sur ordre du maire de l’époque, puis fut relevée quelques années plus tard. En 1995, la croix et son piédestal furent entièrement rénovés.

 

La Halle au chanvre

Vers l’an 1300, des halles ont été construites sur la place en face de l’église (actuellement Place des Anciennes Halles). Ces halles étaient destinées à faciliter le négoce du chanvre en fibre ou en tissus.

Tombant en vétusté, elles furent reconstruites vers 1725.

Les halles furent démolies vers 1860 afin de permettre l’ouverture de la route départementale n°1 et la D.58.

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Le tissage

Au début du XXème siècle, Bussières était l’un des deux principaux pôles d’attraction des Monts du Lyonnais. Le textile en est l’activité motrice. En effet, l’activité commerciale industrielle et artisanale était importante, ce qui permit à la commune de se développer considérablement.

A cette époque, une machine à vapeur entraînait une génératrice pour fournir le courant électrique dans l’entreprise Perraud. Dès 1912, les métiers à bras sont remplacés par des métiers mécaniques.

Le Monument aux Morts

Lors de la 1ère Guerre Mondiale, 500 hommes Bussiérois sont mobilisés. Il y aura 101 morts et de très nombreux blessés, ce qui est énorme pour une population de 2267 habitants.

Une décision fut prise de construire un monument aux morts grâce aux bénéfices apportés par la bonne gestion de la boulangerie municipale.

Le monument fut inauguré le 27 novembre 1921 en mémoire des soldats morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918.

 

Le Tramway mécanique

Une ligne de chemin de fer entre Balbigny et Régny est construite à partir de 1913. Les travaux sont interrompus en 1914 à cause de la guerre, mais ils reprennent rapidement grâce à des ouvriers requis par l’armée. Des prisonniers allemands participent également à la construction de la ligne.

En juin 1923, le premier train circule, et passe sur le viaduc du Pont Marteau. Cependant, des problèmes se posent pour le transfert des marchandises car le chemin de fer est étroit.

Le petit train, appelé communément tacot, cesse de circuler en 1939, à la grande déception des usagers.